.Simon Rouby :Pangea, Galerie Miyu, Paris

Il y a bien longtemps

le Monde

n'était fait que

d'un

seul

continent

appelé Pangea

Imaginons...

Si un jour la terre veut retourner chez elle

alors

les montagnes s'éroderont

les paysages s'évaderont à travers les océans

pour s'unir a nouveau

Dans de voyage de

plaques tectoniques en mouvement

d'océans se dressant et tombant

de montagnes apparaissant et disparaissant

Où serez vous?

Vers où irez vous?

 

 
 
 
 

.Simon Rouby :Pangea_Galerie Miyu

Né en 1980, Simon Rouby s'initie dès l'enfance à la pratique de la peinture, de la sculpture et du graffiti. Après avoir étudié le dessin à l'École Emile Cohl, il se forme à la réalisation de films d'animation aux Gobelins (Paris), puis à CalArts (Los Angeles). Ses productions ont été sélectionnées dans de nombreux festivals internationaux tels que Cannes, Londres, Tokyo et São Paulo. Adama, son premier long-métrage, a été nommé aux Césars et aux European Film Awards parmi les meilleurs films d'animation de l'année 2015. Lauréat de l'Atelier des Ailleurs (résidence initiée par le ministère de la Culture - Direction des Affaires Culturelles de La Réunion et les Terres Australes et Antarctiques Françaises), Simon Rouby séjourne plusieurs mois dans les îles Kerguelen, puis au Nigeria où il capture des images de paysages qui lui serviront de matière première pour la réalisation de ses œuvres.

C'est en 2017, alors qu'il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, que le projet Pangea voit le jour. Littéralement, "Pangea" "signifie toutes les terres" (le terme est issu du grec nāv (pân), "tout" et yaia (gaïa), "la terre"). Concept formalisé dès 1912 par le météorologue et astronome allemand Alfred Wegener, il désigne le continent unique autrefois formé par les six continents terrestres actuels, qui aurait périclité il y a deux cents millions d'années.

Pangea est une œuvre protéiforme et évolutive, à la croisée du cinéma, des arts plastiques et des sciences naturelles. Constituée de scans tridimensionnels, de numérisations par photogrammétrie et de captations d'espaces géographiques, cette installation révèle un espace dénué de frontières et témoigne de la fragilité des écosystèmes menacés par les altérations que subit notre environnement. À travers une carte reconstituée du supercontinent, Simon Rouby parvient à développer un univers fictif, libéré des enjeux ethnographiques comme géographiques, où les paysages ainsi dévoilés incarnent les vestiges d'une civilisation évanouie.

Pour son exposition à la Galerie Miyu, Simon Rouby décline Pangea sous trois formats. Les impressions tridimensionnelles incarnent les preuves physiques de l'existence d'une Pangée imaginaire; les tirages numériques empruntent les codes de la photographie et de la peinture classique ; les animations, quant à elles, décrivent un monde dans lequel des fragments de paysages se meuvent pour reformuler un environnement composite, évoquant à la fois la fin et le commencement du monde. Les images sont accompagnées d'une bande sonore composée à partir d'enregistrements réalisés par Julien Gauthier, également lauréat de l'Atelier des Ailleurs, qui avait rapporté des îles Kerguelen un paysage acoustique captivant, prélude à sa Symphonie Australe composée en 2018. Disparu tragiquement l'année d'après, Simon Rouby lui rend ici hommage en intégrant les sons enregistrés par l'artiste. Le tout forme autant de pièces d'un puzzle que Pangea propose au spectateur de reconstituer.

© galerie Miyu

 

 

 

.Les photographies et le wall painting

Srp a

 

 

Srp b

 

 

Srp aa

 

 

Srp c

 

 

Srp d

 

 

Srp f

 

 

Srp ff

 

 

Srp fff

 

 

.Les sculptures

Srp a jpg r

 

 

Srp g

 

 

Srp h 3

 

 

Srp i

 

 

Srp j

 

 

Srp m

 

 

Srp n

 

 

Srp o

 

 

Srp p

 

 

Srp q

 

 

Srp r

 

 

Srp s

 

Srp t

 

 

Srp u